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Bribes d'elle

21 décembre 2009

Un homme à femmes

Il les charme toutes. Il les aime toutes. Il les veux toutes.

Mais il y en a une qu'il aime plus que les autres.
Une qu'il ne pourra jamais tromper.
Une qu'il ne quitterait pour rien au monde.
La seule qui sait le rendre plus beau et plus désirable que n'importe quel autre.
La seule qui a su faire chavirer son cœur et l'enfermer dans ses filets.

La seule et unique femme de sa vie.

Elle s'appelle Liberté.

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20 juin 2009

"Comme des enfants"

"Ah tu vois, comme tout se mêle
Et du cœur a tes lèvres, je deviens un casse-tête
Ton rire me crie de te lâcher
Avant de perdre prise, et d'abandonner"

"Et nous n'avons plus rien à risquer
A part nos vies qu'on laisse de coté "

"C'en est assez de ces dédoublements
C'est plus dure à faire, qu'autrement
Car sans rire c'est plus facile de rêver
A ce qu'on ne pourra jamais plus toucher"

"Et on se prend la main, comme des enfants
Le bonheur aux lèvres, un peu naïvement
Et on marche ensemble, d'un pas décidé
Alors que nos têtes nous crient de tout arrêter"


[Coeur de Pirate, "Comme des enfants"]

20 juin 2009

Deux jours.

Deux jours. Deux jours qu’il est parti. Et je veux déjà qu’il revienne.
Deux nœuds sur ma corde à compter les jours. J’ai l’impression que ça fait des mois qu’il y est.
Deux jours que j’attends un message, un mail, un petit mot …
Deux jours que je l’attends.

Je suis accro, et en manque.

Deux jours que je regarde mon portable en espérant voir son nom s’afficher.
Deux jours que j’observe les gens dans la rue pour le voir parmi eux.
Deux jours que je m’attends à tomber sur lui derrière chaque porte que j’ouvre.

Deux jours, quarante huit heures, deux mille huit cent quatre vingt minutes, cent soixante douze mille huit cent secondes que je pense à lui.

19 juin 2009

Il est parti.

Je pense à lui, loin de moi. Alors que moi je veux juste être dans ses bras. Aujourd’hui, il est là-bas, et moi ici.

Peut-être qu’il décidera de m’ignorer à nouveau, faire comme si je n’avais jamais existé. Après tout, il m’a dit que c’est comme ça qu’il était. Peu importe, je veux juste pouvoir continuer à lui écrire. Encore et toujours. Lui dire qu'il me manque. Faire un peu comme si il était toujours là, et qu’on avait juste à se donner rendez vous au café pour se voir aussitôt.

Il y a à peine vingt quatre heures, on était là, assis sur un canapé, à parler de nos vies, en sirotant un verre de rhum, et en enchaînant les cigarettes.

Au début, j’avais un peu peur de le revoir. Allait-il être celui dont je me souvenais ? Lui plairais-je toujours autant ? Peut-être que la magie ne sera plus là. Au lieu de ça, il est arrivé, je lui ai souris, il m’a sourit aussi. Et nous nous sommes retrouvés comme si on ne s’était jamais quitté. Comme si on se connaissait depuis toujours.

Pourquoi tout paraît si évident quand je suis avec lui ?

Il ne voulait pas me laisser partir, mais c'était lui qui partait. Son avion décollait dans quelques heures. Il me retenait, et ça me plaisait. "Ne pars pas". Je ne sais pas combien de fois il me l'a répété. Comme si j'avais le choix. Je l'ai serré dans mes bras. "Je ne veux pas que tu partes". Cette phrase résonne toujours dans ma tête.

J'ai descendu les marches du métro, il m'a dit au revoir. Je me suis retournée, lui ai sourit, et j'ai continué à descendre. Sur le quai, je regardais les gens arriver. J'aurai voulu qu'il me cours après, qu'il me prenne dans ses bras. Le métro serait arrivé, on l'aurait regardé partir, tous les deux enlacés. Je lui aurai dit "je pars avec toi".

Au lieu de ça, j'ai attendu le métro, il est arrivé, je suis rentré dedans. Seule et triste.

Il a pris l'avion,  et aujourd'hui il est loin. Trop loin de moi.

19 juin 2009

Il était là.

Je ne l’ai pas remarqué aussitôt.

J’étais venue voir mes amis, surtout J. que je n’avais pas réussi à voir la veille. Les minutes passaient, les pétards tournaient, les apéros suivaient. L’ambiance était on ne peut plus joviale.

Il était là, allongé derrière moi, je lui tournais le dos. Il ne parlait pas beaucoup, je l’avais à peine remarqué. Petit à petit, il est entré dans la discussion. Il me faisait rire, il avait l’air sympa.

Je ne sais plus comment le reste de la journée s’est déroulée, je crois bien que je ne l’ai pas vu beaucoup. Je suis partie avec J. voir son frère, il me semble qu’on y est resté assez longtemps. Et puis on a dû chercher quelqu’un d’assez sobre pour nous conduire en ville, histoire de réparer une maladresse imprévue.

Une fois rentrée, je ne me souviens pas vraiment si on est revenu sur le campement, ni si il était là. Je ne sais plus comment nous avons sympathisé. Je criais son nom, il me répondait en criant le mien. On rigolait beaucoup, on buvait du rhum, on fumait des pétards, j’étais bien. Il était beau, il me plaisait. J’aimais lui parler, j’adorais l’écouter. On a passé la nuit entière là, tous les deux. J’étais heureuse. Je ne voulais pas dormir pour ne pas le quitter.

Le jour commençait à se lever, je ne voulais pas que la nuit se termine déjà. Elle venait à peine de tomber. On parlait de lui, de moi, des autres … du Maroc, du levé du soleil. Je ne voulais pas dormir. Je criais son nom, il chuchotait le mien. Il m’a regardé droit dans les yeux, et il m’a bouleversé.

J’aurai voulu retenir le soleil, lui dire que non, qu’il ne fallait pas qu’il se lève aujourd’hui, ni le jour suivant, qu’il ne se lève plus jamais, qu’il ne tue pas cette nuit. Laisse-la vivre encore un peu, je t’en supplie. Fais-la durer aussi longtemps que tu le peux. Je ne veux pas qu’elle se termine, cette nuit. Mais il ne m’a pas écouté. Il s’est levé. Il paraît que toutes les bonnes choses ont une fin. Cette nuit en a eu une.

On a fini par tomber de fatigue tous les deux, il s’est allongé dans l’herbe. J’ai fumé une dernière cigarette et je l’ai rejoins. Il m’a proposé de dormir sur sa jambe, j’ai accepté.

Une heure ou deux plus tard, D. est venu me réveiller pour me dire qu’il partait. Je n’avais pas le choix de repartir avec lui, S. m’attendait à Paris. Je lui ai dit au revoir, et je suis partie.

J’espérais le revoir très bientôt...

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